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Ma vie,Joie et tristesse
22 novembre 2007

Auto-thérapie

Voilà, je sais que quelques uns d'entre vous sont impatients de savoir où j'en suis.

Et bien, après ces trois semaines de solitude voulue, appréciée, malgré les moments difficiles que l'on rencontre quand on se regarde dans le plus profond de nous même, je me sens bien.
J'ai beaucoup pensé, lu, réfléchit, analysé, décortiqué, et puis je me suis trouvée, j'ai trouvé mes failles, mes faiblesses, mes cotés vulnérables. Du coup je me sens plus forte.

Il m'a fallu répondre à quelques questions avec sincérité, pour que finalement je vois une lumière apparaître et que les noeuds se défassent peu à peu.
En fait c'était simple, on dit toujours ça après, mais oui, il suffisait que je me pose les bonnes questions, et que j'y trouve les bonnes réponses. Le reste à suivi, bien entendu avec des m moment d'angoisse, de doute, de tristesse, etc....bref, toute la kyrielle d'émotions et de sentiments que l'on peut éprouver.

J'ajoute juste que nous nous sommes retrouvés, nous en avons parlé ensemble, ce qui lui a permis aussi d'exprimer ses ressentis, et nous nous sentons en phase, souhaitant tous les deux faire notre part du chemin qui nous mènera l'un à l'autre avec une meilleure compréhension de l'autre et de nous même.

Voici ici les questions qui étaient fondamentales pour moi, dans mes prochaines notes je vous ferai part de certaines notes que j'ai pris pendant ces trois semaines, afin que vous puissiez suivre ce qu'a été mon parcours et en souhaitant toujours que cela puisse aider quelqu'un d'autre.

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Pourquoi ai-je trouvé un homme que je pense devoir materner si j'ai tant besoin qu'on me materne ?

Pour me rendre indispensable, pour qu'il m'aime et ait besoin de moi. S'il a besoin de moi et si je lui suit indispensable il ne me quittera pas.

Pourquoi je me sens aussi coupable, jusqu'à en paniquer et perdre le contrôle, selon sa réaction, si j'exprime un sentiment et que cette expression touche quelque chose chez lui et lui fait mal ?

Par peur d'être vue comme quelqu'un qui veut faire mal, quelqu'un qui cherche un conflit.

Pourquoi ai-je tant besoin d'être reconnue ? Admirée ?

Pour me confirmer dans mon idée d'avoir de la valeur pour lui.

Je recherche une relation transparente : dis moi tes sentiments je te dis les miens, on doit tout se dire ! Pourquoi ?

Par soucis de l'aider, par soucis de me faire bien connaître, par recherche d'une complicité et d'une "fusion" (émotionnelle, mentale.)

Qu'est ce qui m'a plu chez lui ? Et pourquoi ai-je continué la relation même si des lanternes rouges se sont allumées parfois ?

Justement, à part des qualités nombreuses et très importantes à mes yeux, il était sans doute un très bon sujet pour le permettre de me rendre indispensable.

Pourquoi j'ai mal quand il est touché (blessé) par ce que je lui dit et se met à distance ?

Oui en fait il se met en retrait, si je suis objective il ne me met pas en retrait. Il reste présent en essayant au mieux dans son état de (blessé )de me faire voir qu'il est là.(un petit geste, une petite parole )Ici Salomé dirait qu'il a ces gestes là pour ne pas se déjuger, ne pas faire le premier pas en amenant l'autre à le faire.

Sauf quand il est très blessé, alors là il prend la fuite, là encore il ne me rejette pas il se protège de ses propres douleurs, des émotions que je réveille en lui, de ses propres peurs.(je pense).

Dans ces situations c'est moi qui ressent le rejet et je le persécute pour qu'il me parle ou s'approche de moi pour me rassurer de ne pas me voir méchante.

-Dans ses moments, Peut-il comprendre que je ressens le rejet ? Peut-il comprendre que j'ai peur qu'il ne décide de me quitter ?

Et à posteriori peut-il le comprendre ?

- C'est à lui de répondre !

Puis-je comprendre et accepter d'avoir été sans le vouloir, par l'expression de mes émotions ou ressentis, le « déclencheur » de son mal être ?

Oui totalement ! Mais justement le fait de le reconnaître me fait culpabiliser de lui avoir dit ce que je pensais et je panique. Cela réveille ma peur d'être vue comme quelqu'un qui veut faire mal, quelqu'un qui cherche un conflit. Cette peur dont je parlais plus haut.

D'autre part j'entends une petite voix qui me dit qu'il fallait bien que je lui dise ce que j'ai ressenti, et ce, dans ce but de transparence qui, selon ma pensée, mène à la pleine connaissance de l'autre, à la complicité.

Mon comportement dans ces moments : j'ai peur je panique alors je vais vers lui pour lui dire que je n'ai pas voulu dire ça, qu'il n'a pas compris, que je ne veux pas le conflit, qu'il doit me rassurer de ne pas avoir pris mes paroles comme des attaques.
Cependant lui les a reçu comme des attaques, j'ai touché quelque chose qui fait mal en lui et bien entendu il n'est pas disposé à s'occuper de mes peurs puisqu'il doit faire face aux siennes. Il est tout à fait logique de comprendre que s'il se sent blessé, il ne peut à ce moment là pas me rassuré. Il doit décanter et réfléchir sur ce qu'il à entendu.

Je le comprends parfaitement.....Aujourd'hui....avant je ne m'en étais pas rendue compte.

Pourquoi moi, suis-impatiente ?

Parce que j'ai besoin d'être rassurée....il me faut apprendre à me rassurer seule, à ne pas me sentir coupable. J'ai dit ce que je pensais, si ça le touche il doit réfléchir pourquoi ça le touche, qu'est-ce que j'ai réveillé en lui. Et ensuite il pourra m'en faire part. Nous pourrons alors avoir un dialogue tourné sur nos ressentis et non pas sur nos reproches mutuels qui généralement s'enclenchent malgré nous.

Ex :

moi : « j'ai ressenti que tu était distant ! »
Lui : il pense qu'il n'a pas été distant. Cependant il se sent attaqué comme si je lui collais une étiquette négative de son « mauvais comportement »
Il est touché par cette vision de lui même qu'il ne désire pas avoir

Il me répond que : Non il n'a pas été distant. Puis se renferme parce qu'il me trouve injuste.
(c'est en général dans cette phase que je panique de le voir se retirer à mon expression.)

Mais, je dois apprendre à  le laisser dans son état, à lui de reconnaître objectivement s'il a été distant ou pas.
Si oui il doit le reconnaître, si Non, il ne doit pas en prendre ombrage (ce n'est que MON ressenti), ce qui lui permet de venir vers moi et de me demander pourquoi, je ressens cela. Qu'elle est son attitude qui m'a donné ce ressenti.
Je lui explique alors ce que j'ai cru observer, et là encore il reconnaît si c'est vrai ou pas.
S'il n'a pas été distant et qu'il n'a pas l'intention de l'être il me le montre en s'approchant de moi pour que je me sente reconnectée.
S'il reconnaît que les faits observés sont justes, il m'explique la raison de sa distance, donc je suis informée du pourquoi de son attitude, et là c'est à mon tour de reconnaître ou pas ce qu'il me reproche s'il y a reproche. Ou, il peut me dire que Oui, mais que cela n'a aucun rapport avec moi si c'est le cas bien sur.

 

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Commentaires
C
C'est une belle remise en question et les réponses que tu as trouvées me touchent parce qu'elles répondent aussi à certaines de mes questions... Bravo pour ce chemin et beaucoup de bonheur avec ton amoureux !
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S
Analyse très juste et très concise de la vie de deux personnes qui cherchent a se comprendre et a ne pas se perdre<br /> <br /> tu parles ici de ce que beaucoup de couples ignores<br /> <br /> il est indispensable de se parler et d'exprimer ce que l'on "ressent" soit pour avertir, soit pour être rassuré.....qui n'a pas besoin de ces deux choses essentielle
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M
Quelle belle auto-analyse !<br /> Je me retrouve dans pas mal de choses que tu as écrites...<br /> Les relations homme/femme sont parfois si compliquées...
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P
Tu fais là une analyse de ta façon d'être en relation qui me semble tout à fait pertinente. Tu prends en compte ta part de responsaibilité tout en essayant de comprendre ce qui peut se passer dans la tête de ton partenaire. Tu ne te places pas en position de "victime", ni dans celle de "bourreau".<br /> <br /> Tu parles abondamment des RESSENTIS, qui sont bien conforme à la subjectivité que nous avons tous, mais aussi de tes peurs qui orientent tes réactions.<br /> <br /> Pour ce qui concerne la prise de distance que tu constates parfois (qui est bien un retrait, et pas un rejet), je pense qu'elle s'articule avec tes craintes de la perte de celui qui t'apporte tant. Cette distance peut-être inquiétante... or il faudrait savoir ne pas y réagir par la crainte, qui fait réagir de façon inappropriée.<br /> <br /> Ceci dit, un ressenti de distance ne peut pas être nié. Si le ressenti était erronnée, l'autre, immédiatement se ferait rassurant avec dans les yeux cet accent de sincérité qui rend tout doute impossible. Toute autre réponse est le signe du refus d'entendre en soi la distance que l'autre perçoit. D'ou de possibles dénégations... qui ne font que confirmer le ressenti, tout en introduisant un trouble important : est-ce que que je sens qui est vrai, ou ce que l'autre nie ? A qui faire confiance ? À soi-même ou à l'autre ? Conflit de confiance.<br /> <br /> Ce qui importe dans ce genre de situation est de rester dans les faits, sans interpréter. Voici ce que j'observe, voici ce que je ressens, voici de dont j'ai besoin pour me sentir bien. Mais ne jamais extrapoler d'explications sur le comportement de l'autre. C'est difficile parce que l'inquiétude pousse à chercher des explications HORS DE SOI, alors que c'est en soi que tout se passe...<br /> <br /> Mais bon, tout ce que j'énonce à froid prend une tournure différente lorsque l'affect est présent, "à chaud"...
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D
Je viens de découvrir ton blog, et ce que j'ai pu lire m'a bcp touché et m'a fait prendre conscience qu'il serait bon aussi pour moi de prendre du recul pour mieux mordre la vie à pleines dents... je reviendrais donc te lire...
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